Les angoisses nocturnes : enfants et adultes peuvent être concernés

Les angoisses nocturnes (appelées aussi « terreurs nocturnes ») sont un mixe de troubles du sommeil et de troubles de l’anxiété et peuvent concerner aussi bien les enfants que les adultes (et ados). Il ne s’agit pas là juste de cauchemars mais de réelles angoisses, qui, parce qu’elles arrivent la nuit, sont comme accentuées (par le silence, la solitude, l’absence de lumière…).

Si elles se répètent, elles peuvent devenir un frein à l’endormissement car se coucher devient alors une appréhension, voire une peur, provoquant donc des risques d’insomnies.

 

Chez l’adolescent et l’adulte, l’angoisse nocturne peut être en lien avec des situations stressantes (dans la vie scolaire/professionnelle, personnelle, familiale, de couple ect…) ainsi qu’en lien avec des épisodes traumatisants qui ont pu se dérouler plusieurs années auparavant. Il est donc nécessaire d’en comprendre les sources pour mieux les appréhender et les limiter car le risque d’insomnies qu’elles peuvent engendrer est d’autant plus important que chez l’enfant.

Lorsqu’il s’agit d’angoisses nocturnes liés à un traumatisme, plus la personne vit actuellement une période difficile dans sa vie, plus elle risque d’être sujette à des angoisses nocturnes et moins elle trouvera le sommeil…. C’est une spirale qui peut avoir des répercussions importantes sur la vie quotidienne (échec scolaire, dépression, …).

Réveils en sursaut et en sueurs, nausées, perte de repères, tête qui tourne, accélération du rythme cardiaque ou difficultés à respirer, revivre des évènements traumatiques durant son sommeil, perte de poids … sont autant de symptômes qu’il est possible de ressentir durant une angoisse nocturne qui peut se manifester durant la phase d’endormissement ou durant des phases de sommeil plus profond. Malgré tout et contrairement aux enfants, le souvenir de l’angoisse nocturne revient en journée engendrant là aussi une spirale de mal-être.

 

Chez l’enfant, les angoisses nocturnes peuvent se manifester dès le moment du couché par des crises (pleurs, cris, refus de se coucher…). La lumière de sa chambre est tamisée et son imagination se développe, déformant alors la réalité ce qui entraine des peurs chez les plus petits. Puis effectivement, une fois que l’enfant dort, ces terreurs nocturnes peuvent aussi se manifester par des cauchemars mais pas seulement. L’enfant vit des épisodes possiblement anxieux durant sa journée mais il ne sait pas toujours les verbaliser : les angoisses nocturnes sont comme un moyen d’extérioriser cette anxiété. Généralement le simple fait de rassurer son enfant peut suffire à stopper l’angoisse nocturne d’ailleurs les enfants se rendorment très rapidement et n’en ont pas de souvenir le lendemain contrairement aux adultes. Toutefois si les épisodes se répètent chaque nuit, il peut être nécessaire d’aller plus loin pour en comprendre les raisons.

 

 

 

Vous ou votre enfant êtes victimes d’angoisses nocturnes ? Contactez-nous via notre site internet : www.centredepsychologiegilliotte.com ou prenez rendez-vous sur Doctolib.

CENTRE DE PSYCHOLOGIE GILLIOTTE

22 rue Guillaume Tell

90 000 BELFORT

 

 

07 87 06 56 05

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