Nous disposons aujourd’hui de nombreux moyens de contraception pour les femmes (la pilule, l’implant, le patch, le stérilet ect….), mais qu’en est-il de la contraception chez l’homme ?
Peu d’hommes sont informés des possibilités les concernant. Ils peuvent s’adresser eux-mêmes auprès de leur médecin traitant, sexologue ou auprès du gynécologue de leur compagne.
Eviter une grossesse non désirée, se protéger en tant qu’adolescents ne doit pas être qu’une affaire de femmes. C’est pourtant souvent le cas, où la femme prend un contraceptif sans que le sujet ne soit forcément abordé avec le partenaire.
Avec les MST (Maladies Sexuellement Transmissibles), l’utilisation des préservatifs masculins tend à se généraliser, et c’est aussi un bon moyen de contraception, toutefois il n’est pas encore assez utilisé, notamment lorsque la relation se stabilise ou chez les plus jeunes. Les parents ont une responsabilité dans l’information donnée à leurs enfants, afin d’éviter aussi des grossesses non désirées chez les plus jeunes.
La contraception reste relativement tabou entre les deux partenaires dans la plupart des couples, bien que les femmes n’aient aucun souci à en parler. Des incompréhensions persistent et les hommes ignorent souvent ce que cela implique en termes de suivi médical, et l’impact parfois financier que supportent les femmes (les pilules n’étant pas toutes remboursées par exemple).
La contraception doit être un partage des responsabilités, et même si aujourd’hui la contraception masculine peine à se développer, les hommes doivent se responsabiliser en se renseignant sur les possibilités et les choix de contraceptifs, participer aux frais si besoin, prendre conscience des risques au niveau de la santé et les pères doivent se responsabiliser eux-mêmes face à la contraception masculine qu’est la vasectomie.
Plus les hommes se responsabiliseront, plus ils permettront d’alléger la charge mentale que la contraception ajoute aux femmes.
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